La pression atmosphérique est la pression exercée par une colonne d’air au niveau de la mer par une température de 15°C. La pression normale est d’environ 1013,25hPa, arrondie à 1015hPa dans le monde anglo-saxon.
La pression dépend de la température de l’air ainsi que son humidité (pour un volume donné, celui de notre colonne d’air).
Plus l’air est chaud, plus il peut contenir de l’eau (ex: Chaleur tropicale et froid polaire)
Quand l’air se refroidit la vapeur condense et forme des gouttelettes d’eau liquide : on dit que le seuil de la saturation augmente avec la température. (*ex rosée, condensation dans la salle de bain en hiver)
L’humidité relative d’une masse d’air varie donc avec la température de l’air. Lorsque la température augmente, en journée, l’humidité relative diminue, alors que le contenu en eau de la masse d’air - l’humidité absolue - reste inchangé.
De même la pression dépend de la température:
PV=nRT
P: Pression
V: Volume
n: Quantité d’air (moles)
R: Constante d’Avogadro ou Constante universelle des gaz parfaits
Du coup, à volume constant (notre colonne d’air), et pour la même quantité d’air, la pression dépend de la température. Plus il fait chaud, plus la pression augmente.
Anticyclone
Un anticyclone est une masse d’air froid et sec qui descend de la troposphère et qui agit comme un “compresseur”.
Un anticyclone tourne en sens horaire et les vents s’en écartent.
Dépression
Une dépression est une masse d’air chaude et humide en surface terrestre, qui du coup va monter (moins dense/moins lourd que l’air froid du dessus) et se refroidir => Condensation. C’est une sorte d’aspirateur à air.
Une dépression tourne en sens anti-horaire et les vents rentrent.
Création du vent géostrophique
Le vent géostrophique est le vent qui se crée dans l’atmosphère sans prendre en compte les frottements dûs au sol et à la géographie. Il est celui que l’on peut prédire en regardant juste les cartes des anticyclones et dépressions
Effets de site
Thermique
Durant le jour, près des côtes d’un lac ou de la mer, le soleil réchauffe plus rapidement le sol que l’eau. L’air prend donc plus d’expansion sur terre et s’élève créant une pression plus basse que sur le plan d’eau. Une fois encore cette différence de pression se crée sur une distance très faible et ne peut être contrebalancée par les forces de Coriolis. Une brise de mer (lac) s’établit donc. La même chose se produit la nuit mais en direction inverse, la brise de terre
Venturi
Le vent est dirigé par les obstacles, il suivra une vallée, il longera une côte en falaises,…De plus, il se renforcera, en quelque sorte, il y a moins de place pour faire passer l’air, il faut donc le faire passer plus vite.
Les dangers
Orages
Un orage (dérivé à l’aide du suffixe age de l’ancien français ore, signifiant “vent”) est une perturbation atmosphérique d’origine convective (mouvements verticaux dans un fluide) associée à un type de nuage particulier : le cumulonimbus. Ce dernier est à forte extension verticale, il engendre des pluies fortes à diluviennes, des décharges électriques de foudre accompagnées de tonnerre. Dans des cas extrêmes, l’orage peut produire des chutes de grêle, des vents très violents et, rarement, des tornades.
Variations barométriques
Plus la variation de pression se fait vite, et plus le vent qui cherchera à équilibrer ce déséquilibre de pression sera violent, on surveille toujours et on note toutes les heures la valeur de la pression mesurée par le baromètre de bord.
Le grain
Sous un grain les vents sont plus violents (25% à 50%) et changent de direction.
Le grain à pluie ‘rejette’ de l’air par son centre tandis que le grain sec l’aspire
–SCHEMA–
Si on ne peut l’éviter, il vaut mieux prévoir, s’habiller et diminuer la toile.
Lecture des nuages
Le niveau d’altitude des nuages est un phénomène lié à la pression atmosphérique. Plus les nuages sont bas, plus la pression est basse. Si les nuages descendent, le temps va se dégrader, si les nuages montent, il va s’améliorer.
Si les nuages descendent ou montent très vite, il y a une grosse variation barométrique, signe de danger potentiel.
Présentation générale du bulletin météo et décomposition des informations présentées.
Egalement une explication générique sur les anticyclones/dépressions et effets de site.
Présentation générale du bulletin météo et décomposition des informations présentées.
Egalement une explication générique sur les anticyclones/dépressions et effets de site.
Bulletin météo
Introduction
Echelle Beaufort
Force
Appellation
Vitesse du vent
Etat de la mer
Effets à terre
0
calme
1N
Mer d’huile, miroir
La fumée monte droit
1
très légère brise
1 à 3N
Mer ridée
La fumée indique la direction du vent
2
légère brise
4 à 6N
Vaguelettes
On sent le vent au visage
3
petite brise
7 à 10N
Petits moutons
Les drapeaux flottent
4
jolie brise
11 à 16N
Nombreux moutons
Le sable s’envole
5
bonne brise
17 à 21N
Vagues, embruns
Les branches des pins s’agitent
6
vent frais
22 à 27N
Lames, crêtes d’écume étendues
Les fils électriques sifflent
7
grand frais
28 à 33N
Lames déferlantes
On peine à marcher contre le vent
8
coup de vent
34 à 40N
Les crêtes des vagues partent en tourbillon d’écume
On ne marche plus contre le vent
9
fort coup de vent
41 à 47N
10
tempête
48 à 55N
Les embruns obscurcissent la vue, on ne voit plus rien
Les enfants de moins de 12 ans volent
11
violente tempête
56 à 63N
12
ouragan
64N et plus
Echelle Douglas
Force
Descriptif
Hauteur en mètres
0
calme
0
1
ridée
0 à 0,1
2
belle
0,1 à 0,5
3
peu agitée
0,5 à 1,25
4
agitée
1,25 à 2,5
5
forte
2,5 à 4
6
très forte
4 à 6
7
grosse
6 à 9
8
très grosse
9 à 14
9
énorme
14 et plus
Situation générale et évolution
Bulletin Météorologique Spécial
A partir de force 7.
Notifications, significations.
Pression et humidité atmosphérique
La pression atmosphérique est la pression exercée par une colonne d’air au niveau de la mer par une température de 15°C. La pression normale est d’environ 1013,25hPa, arrondie à 1015hPa dans le monde anglo-saxon.
La pression dépend de la température de l’air ainsi que son humidité (pour un volume donné, celui de notre colonne d’air).
Plus l’air est chaud, plus il peut contenir de l’eau (ex: Chaleur tropicale et froid polaire)
Quand l’air se refroidit la vapeur condense et forme des gouttelettes d’eau liquide : on dit que le seuil de la saturation augmente avec la température. (*ex rosée, condensation dans la salle de bain en hiver)
L’humidité relative d’une masse d’air varie donc avec la température de l’air. Lorsque la température augmente, en journée, l’humidité relative diminue, alors que le contenu en eau de la masse d’air - l’humidité absolue - reste inchangé.
De même la pression dépend de la température:
PV=nRT
P: Pression
V: Volume
n: Quantité d’air (moles)
R: Constante d’Avogadro ou Constante universelle des gaz parfaits
Du coup, à volume constant (notre colonne d’air), et pour la même quantité d’air, la pression dépend de la température. Plus il fait chaud, plus la pression augmente.
Anticyclone
Un anticyclone est une masse d’air froid et sec qui descend de la troposphère et qui agit comme un “compresseur”.
Un anticyclone tourne en sens horaire et les vents s’en écartent.
Dépression
Une dépression est une masse d’air chaude et humide en surface terrestre, qui du coup va monter (moins dense/moins lourd que l’air froid du dessus) et se refroidir => Condensation. C’est une sorte d’aspirateur à air.
Une dépression tourne en sens anti-horaire et les vents rentrent.
Création du vent géostrophique
Le vent géostrophique est le vent qui se crée dans l’atmosphère sans prendre en compte les frottements dûs au sol et à la géographie. Il est celui que l’on peut prédire en regardant juste les cartes des anticyclones et dépressions
Observations
Cela permet de situer le point de départ géographique et météorologique des prévisions.
Prévisions
Vent
Exprimé en beaufort, attention aux rafales
Mer
Voir l’échelle Douglas
Houle
Origine de la houle au large, selon zone, annonciatrice du vent à venir
Temps
Bulletin “traditionnel”
Visibilité
Il s’agit de visibilité horizontale (pas oblique ou verticale). C’est une visibilité théorique si il y avait assez de lumière (pour la nuit)
Qualification
Distance (en milles marins)
Bonne
supérieure à 5 milles marins
Médiocre
entre 2 et 5 milles marins
Mauvaise
entre 0,5 et 2 milles marins
Brouillard
inférieure à 0,5
Effets de site
Thermique
Durant le jour, près des côtes d’un lac ou de la mer, le soleil réchauffe plus rapidement le sol que l’eau. L’air prend donc plus d’expansion sur terre et s’élève créant une pression plus basse que sur le plan d’eau. Une fois encore cette différence de pression se crée sur une distance très faible et ne peut être contrebalancée par les forces de Coriolis. Une brise de mer (lac) s’établit donc. La même chose se produit la nuit mais en direction inverse, la brise de terre
Venturi
Le vent est dirigé par les obstacles, il suivra une vallée, il longera une côte en falaises,…De plus, il se renforcera, en quelque sorte, il y a moins de place pour faire passer l’air, il faut donc le faire passer plus vite.
Orages
Un orage (dérivé à l’aide du suffixe age de l’ancien français ore, signifiant « vent) est une perturbation atmosphérique d’origine convective (mouvements verticaux dans un fluide) associée à un type de nuage particulier : le cumulonimbus. Ce dernier est à forte extension verticale, il engendre des pluies fortes à diluviennes, des décharges électriques de foudre accompagnées de tonnerre. Dans des cas extrêmes, l’orage peut produire des chutes de grêle, des vents très violents et, rarement, des tornades.
Le “code de la route de la mer” est défini par le RIPAM (Règlement International pour Prévenir des Abordages en Mer)
Privilèges
Il ne contient pas de priorités mais des privilèges, il est interdit d’être idiot, on doit tous tout faire pour éviter les abordages
En dernier recours le navire dit « privilégié » a le devoir d’éviter la collision par tous les moyens qui lui sont possibles, si le navire « non privilégié » n’applique pas les règles
Règles applicables à tous
Veille permanente
Vitesse adaptée
Evaluation du risque d’abordage
Identification de jour pour nos bateaux
Moteur: cone pointe en bas
Boule: Mouillage
Règles dîtes “de barre” simplifiées
Entre voiliers et autres usagers
Les voiliers de plaisance navigant à la voile sont privilégiés par rapport aux plaisanciers à moteur
Un voilier navigant au moteur est considéré comme un bateau moteur
Un voilier navigant au moteur et à la voile est considéré comme un bateau moteur
Les bateaux “travaillant” sont privilégiés par rapport à un voilier (pêcheurs, cargo, ferry, …)
Un bateau au mouillage/échoué/à l’arrêt est privilégié sur un voilier en mouvement
Un bateau rattrapé quel qu’il soit est privilégié sur le bateau rattrapant
Entre voiliers
Le voilier qui est tribord amure (recevant donc le vent par le tribord) est privilégié sur le voilier babord amure. (La GV est déterminante en cas de VA)
Le voilier sous le vent est privilégié sur le voilier au vent (celui qui remonte le plus au vent est privilégié. Logique par rapport à la position du barreur)
Conclusion
En dernier recours le navire dit « privilégié » a le devoir d’éviter la collision par tous les moyens qui lui sont possibles, si le navire « non privilégié » n’applique pas les règles